mercredi 12 août 2009

Mon premier blog! Je reviens d'un voyage au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse. Je suis allé voir mes soeurs Paulette et Lena, Paulette à Dalhousie et Lena à Grand-Sault. J'ai profité de mon séjour chez Paulette pour aller voir ma mère. Je ne crois pas qu'elle s'en soit rendue compte car son état s'est encore détérioré ( http://www.alzheimer.ca/french/index.php ). Lors de ma dernière visite, l'année dernière, j'avais l'impression qu'elle me reconnaissait par moments. J'avais l'impression qu'elle voyait son fils, qu'elle me souriait comme à quelqu'un de spécial à son coeur. Elle arrivait encore à émettre un semblant de ronronnement que j'avais envie d'associer à mon nom. J'avais envie de le croire. Cette année, il n'y a plus rien qui puisse me permettre de croire qu'elle me reconnaît. Elle offre toujours le rire accueillant et réconfortant pour lequel elle est renommée au Foyer. Dès qu'elle voit quelqu'un, ses yeux pétillent et sa bouche s'ouvre pour laisser sortir ce rire sonore! Mon problème, c'est que c'est le même sourire pour tout le monde. Rien de spécial pour moi, son fils ou pour ses autres enfants.
Pendant que j'étais chez Paulette, Greg se préparait à partir pour Sheet Harbour (http://www.sheetharbour.ca/ ). Les préparations incluaient l'arrosage du jardin, l'émondage de certaines plantes, la tonte du gazon. Nous sommes très fiers de ce que nous avons accompli depuis l'achat de notre maison, il y a un peu plus de trois ans. Devant la maison, le terrain semblait avoir été abandonné depuis des décennies. J'ai passé mon premier été le derrière en l'air à arracher la broussaille; les mauvaises herbes étaient celles d'un champ laissé en friche! De plus, en enlevant la première couche de terre pour vraiment me débarasser des racines, les limaces blanches se montrèrent le nez. Ces petites créatures gluantes adorent les racines de gazon et le font ainsi mourir, en s'en empiffrant! Les laisser là nous aurait donné un gazon parsemé de plaques dénudées. Pour les prochaines semaines, mes séances de travail à l'extérieur étaient toujours accompagées de dizaines de moineaux se réjouissant de ce nouveau festin imprévu!